C’est la lecture du livre de Moussa Nabati, « Le bonheur d’être Soi » qui m’a donné l’envie de vous parler de l’importance de « l’enfant intérieur ». Dans son livre, l’auteur tente de répondre à la question suivante : « Qu’est-ce que le bonheur ? ».
Il affirme que « le bonheur est en chacun de nous » et qu’il est essentiel de devenir Soi, différencié des autres pour l’atteindre. Selon lui, il est primordial de comprendre son histoire familiale pour donner un véritable sens à sa vie. Pour se faire il nous faut retrouver et accueillir notre « enfant intérieur ».
Pourquoi ?
Dès les premières semaines de la conception tout ce que nous vivons et ressentons, dans le ventre de notre mère, à la naissance et dans notre enfance est enregistré dans notre mémoire émotionnelle qui est non seulement le siège de toutes nos extases mais aussi de nos douleurs les plus profondes. Une situation qui active un souvenir douloureux peut perturber notre raison et nos pensées parce qu’elle n’exprime pas un besoin de l’adulte mais parce qu’elle réveille un besoin non satisfait, ignoré, bafoué, ridiculisé quand nous étions enfant. Tout ceci se passe bien entendu à notre insu, de manière inconsciente.
Tout enfant qui vient au monde a besoin d’attention, de nourriture et d’un toit pour être à l’abri du froid. C’est une question de survie. Mais il est un autre besoin tout aussi fondamental, c’est l’amour. L’enfant comprend très vite que certains comportements sont acceptés par ses parents, et d’autres pas. Alors, pour être aimé il va développer certaines stratégies pour se conformer à l’image que ses parents attendent de lui. Par conséquent il construit sa personnalité non pas en fonction de lui, mais en fonction du regard que l’autre pose sur lui. Il met donc en place des croyances qui vont façonner sa vision du monde.
Renouer avec l’enfant intérieur permet de mieux comprendre les difficultés rencontrées dans l’enfance et de leur apporter un éclairage objectif qui permet de mettre à jour nos croyances et porter un autre regard sur notre vie. Accueillir et écouter cet enfant qui vit en nous c’est le sécuriser et permettre à l’adulte de mieux comprendre et gérer ses émotions.
Revoir son enfance n’est pas toujours chose facile et certains pensent qu’il n’est pas nécessaire d’ouvrir les blessures de cette époque. Pourtant les traumatismes de notre enfance laissent des traces qui entravent notre liberté d’être.
Retrouver son enfant intérieur c’est tout d’abord l’accueillir et reconnaître sa souffrance en lui permettant d’exprimer ses émotions pour ensuite l’aider à mettre du sens sur son vécu.
Des outils tels que la relaxation, la visualisation, le rêve éveillé guidé permettent aujourd’hui d’aller à la rencontre de cet enfant qui vit en nous en douceur et dans le respect de chacun.
Partez à la rencontre de votre enfant intérieur. Ecoutez, regardez, entendez, rappelez-vous, prenez-vous par la main ...
Nous avons tous des blessures qui nous empêchent d’avancer dans certains domaines.
Celles-ci nous amènent à développer des comportements que nous adoptons de façon automatique et dont l’origine se trouve dans le passé.
Ces comportements qui se justifiaient dans un contexte donné, ne sont plus adaptés au contexte présent et futur.
Le postulat du coaching étant que nous disposons tous des ressources nécessaires pour relever les défis de la vie, le coach vous accompagne à trouver vos propres solutions pour initier un changement et développer un comportement plus adaptés à l’atteinte de vos objectifs.
Vous n’êtes pas convaincu ? Voici 5 bonnes raisons de faire appel à un coach.
1. Faire le bilan
Sur le plan personnel, vous pouvez faire le point sur vos émotions, vos croyances, vos valeurs.
Sur le plan professionnel, vous pourrez mettre en avant vos compétences, identifier vos ressources, vos points forts et vos points faibles afin d’être plus performant. 2. Apprendre à mieux se connaître
Apprendre à se connaître est indispensable pour poser les bons choix, apprendre à gérer ses émotions, renforcer sa confiance en soi, et ainsi appréhender la vie avec plus de sérénité. 3. Définir ses priorités
Le coach vous aidera à définir ce qui est le plus important pour vous et votre entourage.
Faire le point sur ce qui vous paraît indispensable vous permettra de hiérarchiser vos priorités, et vous permettra de mieux vous organiser. 4. Définir son plan d’actions
C’est un moment fort du processus de coaching, c’est l'interface entre la phase d'analyse et de mise en œuvre des décisions transformer les idées en actions opérationnelles. 5. Passer à l’action
Le coach vous invite à sortir de votre zone de confort et vous accompagne dans votre zone d’audace tout en vous évitant d’entrer dans votre zone de risque. Un changement de comportement peut être initié et renforcé au fur et à mesure du coaching jusqu’à l’obtention de l’objectif fixé.
Selon le neurophysicien Mac Lean, notre cerveau est comparable à une maison à trois étages :
Premier étage : le cerveau reptilien qui gère nos fonctions vitales (respiration, battements du cœur …).
Deuxième étage : le cerveau limbique ou cerveau émotionnel. Il garde en mémoire toutes les situations que nous vivons.
Troisième étage : le cortex qui est le siège de l’intelligence et de la réflexion. Il se divise en deux hémisphères.
Or, le cortex ne peut traiter efficacement l’information que si celle-ci lui parvient facilement.
Si notre « cerveau émotionnel » est surchargé, notre cortex ne pourra que difficilement faire son travail d’analyse et de synthèse nécessaire à la résolution d’un problème. Il est donc indispensable d’alléger la charge émotionnelle de notre cerveau limbique pour permettre au cortex de faire son travail en toute sérénité.
Que nous apprennent les neurosciences ?
Comment interagissent nos deux cerveaux ?
Dès l'entrée des stimuli sensoriels à l'intérieur du reptilien, le traitement s'effectue selon un registre de sécurité ou d'insécurité, c'est-à-dire en évaluant s'ils constituent une menace pour notre intégrité physique ou psychologique. Le système limbique prend le relais et appréhende les stimuli qui lui parviennent à partir d'un registre de plaisir ou de déplaisir, en cherchant dans sa mémoire pour leur donner une signifiance. L'information parvient finalement au cortex qui la traite en s'appuyant sur un registre d'adaptabilité pour arriver à en comprendre le sens.
L’amygdale, c’est elle qui a permis la survie de l’espèce.
Exemple : dans la nature, quand un lion se met à courir derrière une antilope, celle dernière prend la fuite. Le stress qu’elle vit est un bon stress puisqu’il déclenche automatiquement un mécanisme de défense qui la fait s’enfuir.
En ce qui concerne l’antilope, de deux choses l’une, ou elle arrive à échapper au lion et le stress retombe, ou elle meurt.
Dans nos sociétés modernes, c’est différent, nous sommes soumis à de nombreux stress et malheureusement celui-ci ne peut pas toujours retomber.
Alors que se passe-t-il ?
Comme nous venons de le voir, le 1er mécanisme de défense c’est
Quelles conséquences sur notre cerveau ?
Toutes nos émotions vont donc être mémorisées dans notre CCA qui stimule les aires émotionnelles (peur, colère, tristesse, dégoût…)
Chaque fois que nous vivons une situation similaire à celle déjà vécue, l’amygdale détecte les indices de menace et elle les analyse.
De plus quand l’amygdale s’active, elle provoque une libération immédiate d’un flot d’hormone de stress (cortisol).
D’un point de vue cellulaire, tout souvenir va être « consolidé », c'est-à-dire légèrement altéré chimiquement par une nouvelle synthèse de protéines qui aidera à stocker et réactualiser le souvenir.
Donc, chaque fois que nous ramenons un souvenir à notre conscience, nous réajustons sa nature chimique, et à la prochaine évocation il se présentera tel que nous l’avons modifié la dernière fois.
S’il ne provoque qu’un accès de la même peur, notre peur s’approfondit
MAIS
La route haute peut faire entendre raison à la route basse.
Si, au moment où le souvenir fait surgir la peur nous nous disons quelque chose qui lui ôte de l’intensité, le souvenir sera encodé avec moins de pouvoir.
Et progressivement nous pourrons l’évoquer sans ressentir l’accès de panique qui lui était associé.
Les cellules de notre amygdale auront REPROGRAMME le souvenir sans son conditionnement originel.
(l’un des objectifs de la thérapie pourrait donc être une altération progressive des neurones liés à la peur acquise).
Espoir de changement
Nous savons aujourd’hui que notre cerveau est « plastique » c'est-à-dire qu’il évolue continuellement en fonction de nos expériences. Il peut être profondément modifié à la suite d’un entraînement spécifique, l’apprentissage d’un instrument de musique ou d’un sport, par exemple.
En effet, les premières connections effectuées dans un circuit neural se renforcent chaque fois que la même fréquence se répète et ses voies finissent par être si solides qu’elles deviennent l’itinéraire automatique et qu’un nouveau circuit est mis en place.
Le cerveau et la moelle épinière contiennent des cellules souches qui se transforment en neurones au rythme de 1000 par jour.
Une fois formé, un nouveau neurone migre jusqu’à sa position dans le cerveau et en un mois se développe jusqu’à former 1000 connexions avec d’autres neurones.
Pendant les 4 mois suivants, il affine ses connexions. Une fois le chemin tracé, ils se fixent et dès que le courant passe entre les neurones, le câblage est établi.
Au cours de ces 4 à 5 mois on comprend donc (vu ce qui a été expliqué avant) que l’expérience personnelle dicte au neurone avec quels autres neurones il va se connecter. Et plus l’expérience se répète, plus l’habitude s’installe et plus la connectivité qui en résulte est grande.
Le cerveau humain contient une telle quantité de circuits dans un espace tellement restreint qu’il s’exerce une pression continuelle pour ELIMINER les connexions devenues inutiles et laisser place à d’autres plus nécessaires.
USE IT OR LOSE IT !
On peut donc apprendre à être résilient en étant exposé à une menace, à un stress compatible avec notre aptitude à le gérer.
Une animation pour aider les enfants à gérer leurs émotions
Le magazine Science & Vie, réputé pour sa ligne éditoriale exigeante et sa rigueur scientifique, s'est intéressé aux pouvoirs de guérison du cerveau. Au sommaire, trois méthodes : la méditation, le placebo et le neurofeedback...
15 minutes pour mieux comprendre le fonctionnement de notre cerveau et améliorer nos relations avec les autres et plus particulièrement avec nos enfants.
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